Je suis arrivé chez IBM en 50, j’avais fait 5 ans de banque, je me suis inscrit au concours d’opérateur en mécanographie. J’ai été régularisé en 1959 en tant que commercial. J’étais un pion pour IBM et j’ai fait les démarrages en informatique de beaucoup de grandes boites.
Côté professionnel, j’étais patron du centre à Réaumur. Le bâtiment de Monoprix a flambé et pendant 6 mois on a accueilli les salariés de Monoprix dans nos bâtiments. On les a dépanné. Ça a fait à mon avis une belle démonstration qu’IBM pouvait dépanner un client immédiatement.
J’ai démarré l’IBM RAMAC 305, le premier ordinateur à programmation fixe.
On avait des tableaux de
connexion. On faisait une fiche de paie, selon le matricule, le prix horaire, le
nombre d‘heures et la paie sortait. Le 305 était le premier ordi mixte, tableau
de programmation et connexion.
J’ai démarré IH près de Rungis. Le PDG a appuyé sur le bouton, il y avait une imprimante incorporée, et c’était la première fois que l’on accédait immédiatement à une info. L’IBM RAMAC 305 a été le premier accès direct. Je l’avais programmé astucieusement et j’ai sorti le sigle IH en couleur. C’était spectaculaire et je suis devenu spécialiste en IBM RAMAC. J’ai fait les démarrages dans toute la France.
Puis IBM a sorti le 1401, du coup une partie des gens ayant l’IBM RAMAC 305 sont passés au 1401.
J’ai une anecdote concernant les conventions… Comment se passe une convention ?
Chaque année il y a des conventions administratives, commerciales... et on envoyait les gens à Milan, Amsterdam..
Pour l’anecdote, un des symposiums que j’avais organisé à Amsterdam a pris feu, et nous avions retrouvé le président en pyjama !!
Je garde un très beau souvenir dans les années 60, des rallyes de la virgule flottante – pendant quelques années, il a existé ce rallye où beaucoup de monde y participait (direction, épouses…)
J’ai démarré IH près de Rungis. Le PDG a appuyé sur le bouton, il y avait une imprimante incorporée, et c’était la première fois que l’on accédait immédiatement à une info. L’IBM RAMAC 305 a été le premier accès direct. Je l’avais programmé astucieusement et j’ai sorti le sigle IH en couleur. C’était spectaculaire et je suis devenu spécialiste en IBM RAMAC. J’ai fait les démarrages dans toute la France.
Puis IBM a sorti le 1401, du coup une partie des gens ayant l’IBM RAMAC 305 sont passés au 1401.
J’ai une anecdote concernant les conventions… Comment se passe une convention ?
Chaque année il y a des conventions administratives, commerciales... et on envoyait les gens à Milan, Amsterdam..
Pour l’anecdote, un des symposiums que j’avais organisé à Amsterdam a pris feu, et nous avions retrouvé le président en pyjama !!
Je garde un très beau souvenir dans les années 60, des rallyes de la virgule flottante – pendant quelques années, il a existé ce rallye où beaucoup de monde y participait (direction, épouses…)
C’était extraordinaire
car au début, sous la ligne d’arrivée, on avait la tabulatrice, carte mais dans
les dernières années les ordis étaient arrivés, les écrans aussi et on pouvait
depuis le centre de presse donner les résultats
du classement (catégories…)
La dernière année, la plus formidable, IBM a mis un émetteur
sous chaque voiture. A chaque fois qu’une voiture arrivait, on avait le
classement immédiatement. Mais il n’y a pas eu de renouvellements car les
voitures sont parties avec les émetteurs qui étaient sous la voiture et ça
coute une fortune !!!
On était 150 pour 3 mois. C’était la première fois qu’on attaquait un gros truc comme
ça. Dans le centre de presse, je faisais partie du service mécanographique.
Dans chaque coin des JO d’hiver il y a des terminaux avec une équipe d’ibm,
inspection, techniciens, commerciaux pour faire des démonstrations sur place et
transmettre les renseignements au centre de presse. On récupérait les résultats
et on les distribuait aux centres de presse. Superbe équipe. Première fois
qu’on voyait Killy démarrer, il n’était pas encore arrivé qu’on avait déjà les
résultats diffusés !! Première expérience à distance de l’époque !
C’était du sans fil, du câble, pas de wifi !
Concernant les JO d’Albertville, c’était des JO beaucoup plus moderne, on était moins de 150, c’était relativement sophistiqué. J’étais à la sécurité, on était dans chaque pole de jeu et on assurait la sécurité des postes.
Concernant les JO d’Albertville, c’était des JO beaucoup plus moderne, on était moins de 150, c’était relativement sophistiqué. J’étais à la sécurité, on était dans chaque pole de jeu et on assurait la sécurité des postes.
En 1973 a eu lieu la première transmission à distance d’un
électrocardiogramme. On m’avait placé les électrodes et les résultats étaient
transmis en direct à Paris où il y avait la démonstration. A l’époque il y
avait des spécialistes santé chez IBM France. Il y avait une box à côté. Le
Symposium se passait dans le palais du festival et c’était dans le cadre d’une démonstration
qu’ibm pouvait transmettre en direct des informations à distance.
J’ai aussi travaillé sur les premières liaisons hertziennes
entre Paris et Orléans. Il n’y avait que des problèmes lorsque des hélicoptères
passaient à côté mais sinon ça marchait très bien. C’était un pas de plus dans
la modernité et de la variété des créneaux IBM.
Anecdote : dès que 2 personnes chez IBM se mariaient,
l’un d’entre eux devait quitter la compagnie !
Je suis parti en 1986 et maintenant je m’occupe du CARA.
Carte d'Identité d'IBM - Bernard Lesne |
Photo Matricule Bernard lesne |
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