Témoignage d’IBMer : Richard Rogulski

En 1994 le Président d’IBM France, Claude  Andreuzza, lance une étude sur le rôle que pourraient jouer l’informatique et IBM dans l’insertion professionnelle de personnes, en particulier des jeunes, très éloignées du monde du travail. Il mandate des collaborateurs pour mener une étude.

L’étude

Elle dure plusieurs mois et montre  qu’il est possible d’œuvrer dans 2 domaines :

• Créer une activité de rénovation de micros par des personnes sans qualification  au départ, mais en leur donnant une formation spécifique.
  Elle comporterait  la récupération de matériels usagés provenant des entreprises, leur rénovation puis  leur revente à bas prix à des écoles, des  particuliers, des  associations permettant ainsi de rentabiliser l’opération.

• Préparer des jeunes sortis du système scolaire en échec, grâce à une formation en alternance, à l’activité d’assistance aux utilisateurs de micro-ordinateurs dans les entreprises.

Un pilote est réalisé et après 3 mois d’activité démontre la faisabilité de ce projet.

Un an plus tard, en 1995, l’association ACTIF France est créée par une dizaine de collaborateurs d’IBM qui viennent de prendre leur retraite et décident de lancer l’opération en région parisienne et en province en créant  un réseau de structures associatives pour mettre en œuvre le projet.

Le nouveau Président d’IBM France, Bernard  Dufau décide de lui apporter son soutien. 

La mise en œuvre

ACTIF France essaime des associations régionales qui ouvrent des ateliers où, encadrés par  des professionnels, des personnes en chômage de longue durée, jeunes et moins jeunes, rénovent des micros et y installent des logiciels sous licence.

Chaque atelier comprend une douzaine de personnes en insertion pendant 2 ans, encadrées par 4 ou 5 professionnels et bénévoles.

Ces matériels rénovés sont ensuite vendus à des prix très compétitifs et avec une garantie complète d’un an.

C’est ainsi que sont créés les ateliers en Ile-de-France, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Nantes et Antibes. Mais la vie d’une entreprise d’insertion n’est pas un long fleuve tranquille et aujourd’hui seules sont encore en activité les associations ACTIF en Ile-de-France et PACA.

Résultat : depuis 20 ans, chaque année,  environ 3000 micros sont ainsi vendus, dont plus de 400 à des collaborateurs d’IBM.  Cette activité a permis la formation et la mise au travail de plus d’une centaine de personnes en difficulté.

Atelier de rénovation de micros à Lisses (91)

Une 2ème activité, appelée  FIDJI (formation et insertion des jeunes par l’informatique), est lancée  dans la région Ile de France.

Elle consiste à recruter chaque année, avec un contrat de 2 ans, un groupe de 12 à 20 jeunes de 16 à 24 ans en échec scolaire et de ce fait incapables d’accéder à un emploi.

En partenariat avec l’IUT de Paris V, un programme de formation en alternance de 6 mois est  développé spécifiquement pour eux, et, complété par une activité de 18 mois dans des entreprises partenaires, leur permet d’acquérir  un métier.

C’est ainsi que pendant plusieurs années des dizaines des jeunes ont travaillé dans les étages de la tour Descartes pour déployer de nouveaux postes de travail dans les services et aider les collaborateurs d’IBM dans l’utilisation au quotidien de leurs outils informatiques. Il en a été de même dans les locaux des entreprises partenaires du programme.

Un diplôme universitaire d’assistant micro-informatique sanctionne la fin du parcours de 2 ans et leur ouvre l’accès à un emploi pérenne dans des services informatiques.

Bilan : En 20 ans plus de 250 jeunes ont bénéficié de ce parcours, 80% d’entre eux ont ensuite accédé à des emplois stables en entreprises.

Promotion FIDJI ( 2011 - 2012)

Ce programme qui fête aujourd’hui  son 20ème anniversaire a été porté par plusieurs dizaines de bénévoles,  anciens collaborateurs d’IBM,  qui ont consacré une partie de leur temps libre de nouveaux retraités, à exercer des activités de formation, suivi social, marketing, vente, ingénierie financière nécessaires à la vie de l’entreprise d’insertion, et permis ainsi l’accès à l’emploi de personnes en difficulté.

Il a été soutenu dès le départ par un partenariat fort avec la Compagnie IBM et ses présidents successifs, formalisé par la cession  des micros déclassés de ses services ainsi que la mise à disposition de locaux et des structures d’accueil pour les jeunes en alternance. 

Inauguration de l'atelier de Lisses par le Préfet de l'Essonne

Une gestion de l’eau plus intelligente

En 2009, IBM et l’Institut de la Marine, en Irlande, ont finalisé le prototype SmartBay, permettant de surveiller en temps réel l’environnement de la Baie de Galway. Les nombreuses données collectées permettent aux chercheurs de réagir rapidement à différentes problématiques telles que la protection de la faune et flore, la pollution…
Pour faciliter ses recherches et apporter de nouvelles solutions, IBM a ouvert en 2010 le 3 ^ème centre européen d’excellence de gestion de l’eau à Montpellier.
Il permet de surveiller et prédire l’impact du changement climatique et des fortes intempéries sur les ressources en eau.



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L’engagement sociétal d'IBM France

L’Agence du Service Civique et IBM annoncent la signature 

d’une convention de partenariat et de mécénat. 

Partageant des valeurs communes sur l’engagement citoyen, 

IBM accompagnera l’Agence du Service Civique dans son développement 

en lui apportant son expertise et ses technologies.

La convention de partenariat se décline selon trois axes :

• Démarche Innovation : IBM partagera avec l’Agence du Service Civique du savoir-faire d’IBM pour un usage innovant des nouvelles technologies, via du mécénat de compétences, 

• Démarche Insertion professionnelle : IBM s’engage à valoriser le Service Civique dans ses procédures de recrutement, 

• Démarche Handicap : IBM soutient l’Agence du Service Civique dans son projet de favoriser les conditions d’accès à une mission de Service Civique pour les jeunes en situation de handicap, tout en contribuant au volet formation et insertion professionnelle à l’issue des missions de Service Civique.

Afin de valoriser le Service Civique, IBM s’engage notamment  à faire connaître auprès de ses managers, collaborateurs et ressources humaines le Service Civique sous tous ses aspects.

Pour IBM, l’engagement sociétal de l’entreprise est essentiellement celui de ses collaborateurs. Ainsi, IBM soutient les actions de mécénat de compétences et de bénévolat de ses collaborateurs au travers de plusieurs programmes pour la solidarité nationale ou internationale, la santé, et l’éducation. IBM a voulu s’associer à l’Agence du Service Civique dans le déploiement du Service Civique. En 2011, 15 000 jeunes pourront effectuer des missions de Service Civique.

Le Service Civique offre aux jeunes de 16 à 25 ans l’opportunité de s’engager sur une mission d’intérêt général pendant 6 à 12 mois, de donner de leur temps à la collectivité et aux autres.

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La Révolution Numérique des politiques publiques

Il faut utiliser les technologies du
« big data » dans la lutte pour l’emploi
et la qualification, estime Alain Bénichou, PDG d’IBM France

L’humanité a souvent du mal à passer de l’invention à l’innovation : deux mille ans s’écoulèrent ainsi entre le moteur à vapeur de Héron d’Alexandrie et la révolution industrielle du chemin de fer... Aujourd’hui, combien de temps faudra-t-il pour que la révolution numérique soit véritablement utilisée pour résoudre les problèmes de notre société ? Car le temps presse !

Dans la France de 2014, quel que soit l’enjeu politique posé, l’impératif de réduire la dépense publique annihile les marges de manœuvre. Je ne crois pas à cette logique du rabotage. L’investissement, en tandem avec une saine gestion, donne des leviers pour agir.

Il est inutile, par exemple, d’augmenter les prélèvements obligatoires. Commençons par récupérer ce qu'on nous doit...il faut donc combattre la fraude fiscale et sociale – 100 milliards d’euros au total – avec les outils du XXIe siècle. De puissants outils analytiques fondés sur les mathématiques probabilistes permettent d’être quatre fois plus efficace dans la lutte anti-fraude : les fiscs américain (Internal Revenue Services) et danois (Skat, « taxe » en danois), y font déjà appel. Demandez-leur !

Nous ne pensons pas pour autant que les dizaines de milliards d’euros ainsi récupérés devraient être seulement affectés à réduire les déficits. Bis repetita : nous pensons que l’urgence, c’est aussi d’investir. Où ? Le grand mal de la France de 2014 étant le chômage de masse, mobilisons donc une partie des sommes recouvrées pour investir dans les ressources humaines de la France, avant et pendant la vie active. Exactement comme nous le faisons dans les entreprises.

Avant la vie active, c’est contre le décrochage scolaire qu’il faut déployer les outils du XXIe siècle : 42 000 jeunes par an sortent du système scolaire sans diplôme, et les carences accumulées à l’école ne sont presque jamais rattrapables. Passons d’une approche curative à une approche préventive : déployons dans nos écoles des systèmes d’analyse cognitive pour comprendre - et, ce, à l'échelle de chaque élève - ses propres causes de décrochage. Cela permettrait au corps enseignant de savoir très exactement comment adapter son approche pédagogique. Du rêve ? Pas du tout... Le Comté de Hamilton, au Tennessee (Etats-Unis) -- l'équivalent d'une ZEP en France -- l'a essayé avec succès : son taux annuel de décrochage scolaire a baissé de 25%.

Anticiper les besoins

Pendant la vie active, c’est sur notre système de formation et d’orientation professionnelle que l’effort d’innovation doit porter. Diagnostiquer l'employabilité de chacun d'entre nous, les compétences effectives et potentielles de chaque personne (chercheur d'emploi ou non) ; identifier les formations dont chacun a besoin pour être rapidement employable en fonction des postes vacants - et au plus près de ce qu’il sait déjà faire ; anticiper les besoins de requalification pour tous ceux dont l’emploi va bientôt disparaître...

Le chantier, sa complexité, son champ de contraintes, sont impossibles à appréhender par le seul esprit humain. L’intelligence artificielle, là encore, apporte une aide appréciable. Appliquer l’approche de l'analyse des données couplée à la lecture systématique et à la restitution de milliers de documents de référence au domaine du retour à l'emploi, des entreprises ou des prestataires de formations : telle peut être la politique de l’emploi du XXIe siècle, si nous voulons qu’elle fonctionne mieux. Vraiment mieux.

Le chômage et les fraudes sont deux enjeux emblématiques, il y en a d'autres. Quel que soit le problème considéré, la gravité des maux de la France de 2014 nous commande de sortir des sentiers battus. Nous ne manquons pas d’inventeurs, mais en termes de gouvernance, nous manquons encore trop d’innovateurs. « Il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France sera sauvée ! »: ce qu’affirmait Danton hier est toujours valable aujourd’hui.

Alain Bénichou
Président d’IBM France

Article paru dans Le Monde daté du jeudi 13 novembre 2014

Pour la 7e édition consécutive, IBM est partenaire de la Cité de la Réussite

                                           

                  L'Audace
thème de la Cité de la Réussite 2014

 Créée il y a plus de 20 ans, la Cité de la Réussite est sans nul doute l’un des plus grands lieux d’échange et de discussion entre générations, dédié aux débats culturels, scientifiques, économiques et politiques. Les 8 et 9 novembre 2014, 20 000 personnes et 150 invités de renom sont attendus à la Sorbonne pour célébrer la 17e édition de cette grande manifestation, placée sous le signe de « l'Audace ».

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En avant vers le prochain Centenaire d'IBM France

Un grand merci à toutes les personnalités qui ont participé 

aux différents épisodes des vidéos du Centenaire d'IBM en France

Le Groupe Le Nouvel Observateur choisit IBM pour déployer sa stratégie digitale personnalisée

Marketing digital personnalisé dans le Cloud : 

Le Nouvel Observateur voit son taux d'abonnement bondir de 25%

Le défi à relever
Le groupe de presse, qui se place parmi les leaders du secteur sur le web et le mobile en France avec près de 8 millions de visiteurs uniques chaque mois, souhaite s’appuyer sur une connaissance fine de chacun de ses lecteurs et internautes pour mieux capter leurs comportements en ligne et comprendre leurs centres d’intérêtet afin de leur proposer des sélections éditoriales personnalisées.

Le témoignage client

"Le Nouvel Observateur a fait le choix, en 2013, du "cloud" pour déployer sa stratégie de marketing digital. L'application IBM Marketing Center permet de comprendre et de personnaliser les parcours des utilisateurs sur les canaux web et mobile des différents sites du groupe. Elle améliore fortement l'engagement et la fidélisation : en quelques mois, le taux d'inscription aux newsletters et alertes email a bondi de 25%." détaille Morvan Bourry, Directeur Marketing

La solution
Délivrée en mode Cloud, cette solution peut être déployée rapidement, bénéficie d’une meilleure flexibilité avec un investissement de départ réduit. Micropole, partenaire IBM de longue date, a apporté son savoir faire CRM en assurant le conseil en amont et l’intégration de la solution avec les systèmes du Groupe Le Nouvel Observateur.

Grâce aux fonctions avancées de cette nouvelle plateforme, Le Nouvel Observateur est capable de comprendre les centres d’intérêt d’un internaute, sans pour autant connaïtre son identité, tout en apportant de nouveaux services à forte valeur ajoutée aux abonnés. Plus généralement, ceci permet d'offrir aux lecteurs la possibilité de bénéficier de contenus et de services personnalisés en temps réel.

Le client

Le Groupe Le Nouvel Observateur édite le magazine du même nom ainsi que de Challenges, Sciences et Avenir et Rue89. Il se place parmi les leaders du secteur sur le web et le mobile en France avec près de 8 millions de visiteurs uniques chaque mois - source Médiamétrie NetRatings mai 2013

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